On His Grave

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On His Grave

ALFRED DE MUSSET (1810-57)

Mes chers amis quand je mourrai Plantez un saule au cimetière J’aime son feuillage éploré La pâleur m’en est douce et chère Et son ombre sera légère À la terre où je dormirai.
On His Grave
When I at last to rest am laid, My friends, come plant a willow tree, So sweet, so pale, so dear to me. I love the way its branches weep, And it shall cast a gentle shade Upon the earth where I shall sleep.

Translation: Copyright © Timothy Adès

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Butterflies

Les Papillons

Gérard de Nerval (1808-55)

Les Papillons
I De toutes les belles choses Qui nous manquent en hiver, Qu’aimez–vous mieux? — Mois, les roses; — Moi, l’aspect d’un beau pré vert; — Moi, la moisson blondissante; Chevelure des sillons; — Moi, le rossignol qui chante; — Et moi, les beaux papillons! Le papillon, fleur sans tige, Qui voltige, Que l’on cueille en un réseau; Dans la nature infinie, Harmonie, Entre la plante et l’oiseau!… Quand revient l’été superbe, Je m’en vais au bois tout seul: Je m’étends dans la grande herbe, Perdu dans ce vert linceul. Sur ma tête renversée, Là, chacun d’eux à son tour, Passe comme une pensée De poésie ou d’amour! Voici le papillon faune, Noir et jaune; Voici le mars azuré, Agitant des étincelles Sur ses ailes D’un velours riche et moiré. Voici le vulcain rapide, Qui vole comme l’oiseau: Son aile noire et splendide Porte un grand ruban ponceau. Dieux! le soufré, dans l’espace, Comme un éclair a relui… Mais le joyeux nacré passe, Et je ne vois plus que lui! II Comme un éventail de soie, Il déploie Son manteau semé d’argent; Et sa robe bigarrée Est dorée D’un or verdâtre et changeant. Voici le machaon–zèbre, De fauve et de noir rayé; Le deuil, en habit funèbre, Et le miroir bleu strié; Voici l’argus, feuille–morte, Le morio, le grand–bleu, Et la paon–de–jour qui porte Sur chaque aile un œil de feu! * Mais le soir brunit nos plaines; Les phalènes Prennent leur essor bruyant, Et les sphinx aux couleurs sombres, Dans les ombres Voltigent en tournoyant. C’est le grand’paon à l’œil rose Dessiné sur un fond gris, Qui ne vole qu’à nuit close, Comme les chauves–souris; Le bombice du troëne, Rayé de jaune et de vert, Et le papillon du chêne Qui ne meurt pas en hiver! Voici le sphinx à la tête De squelette, Peinte en blanc sur un fond noir, Que le villageois redoute, Sur la route, De voir voltiger le soir. Je hais aussi les phalènes, Sombres, hôtes de la nuit, Qui voltigent dans nos plaines De sept heures à minuit; Mais vous, papillons que j’aime, Légers papillons du jour, Tout en vous est un emblème De poésie et d’amour! III Malheur, papillons que j’aime, Doux emblème, À vous pour votre beauté!… Un doigt, de votre corsage, Au passage, Froisse, hélas! le velouté!… Une toute jeune fille, Au cœur tendre, au doux souris, Perçant vos cœurs d’une aiguille, Vous contemple, l’œil surpris: Et vos pattes sont coupées Par l’ongle blanc qui les mord, Et vos antennes crispées Dans les douleurs de la mort!…
Butterflies
I Of all the fine treasure That winter forecloses, What gives the most pleasure? — For me, I say roses; — For me, fair green meadows; — The ripening harvest, Blonde tress of the furrows; — Nightingale’s melodies; — For me, brilliant butterflies! Butterfly, untethered flower, Leaping and cavorting, yet Captured in a cruel net. Nature’s world, infinity: Bud and bird in harmony! When proud summer comes to pass, I go lonely to the wood. There I lie in tallest grass, Lose myself in the green shroud: Watch above my upturned head Every one of them go by. Thoughts of love, of poetry! See the Monarch butterfly: Black and gold his livery… Purple Emperor in flight, Sparks of light Scurrying On his rich, shot–velvet wing. Red Admiral, he can speed Like a bird: Black and splendid is his wing, Poppy–ribbons blazoning. Brimstone Yellow flashes past, Lightning–fast; Pearl or brown Fritillary, All my field of sight is he: II He spreads like silken fan His mantle silver–sewn: With shifting gold And emerald He gilds his motley gown. Zebra stripe of Swallowtail, Black and tawny–yellow hue; Marbled White, black–draped and pale, Chequered Skipper, streaked with blue; Argus, dead leaf; Camberwell Beauty; Large Blue — rare, so rare; And the Peacock, brandishing, On each wing, Eye of fire! * Brown our fields, at fall of night. See the Moths’ Noisy flight: First a dusky Sphinx, in shade, Twists and turns his escapade. Here comes the Great Peacock Moth, Pink eyes on a grey back–cloth: Like the bats, the flittermice, It’s at nightfall that he flies. Privet Hawk–Moth, funny fellow, Stripes on grub of green and yellow; While the Oak Procession Moth Laughs at winter, cheating death. There’s a Sphinx displays a skull, White on black, piratical: In the byways he appals Villagers, as evening falls. Moths, grim guests of night, I hate: Which in our fields gyrate From seven till too late. But, my precious Butterflies, Fluttering in daylight skies, You are all a symbol of Poetry, a pledge of love. III Woe, my precious butterflies, Who symbolise: Woe betide your loveliness. Passing finger comes to bruise, To abuse Your velvet dress. Some young girl, Tender–hearted, smiling, sweet, Looks in mild surprise on you, Stabs your heart with needle through; And your feet She’ll curtail, Nip with pale Finger–nail, Your antennæ crimp and curl, With a pain that’s terminal!

Translation: Copyright © Timothy Adès

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From Ramsgate to Antwerp

De Ramsgate à Anvers

Gérard de Nerval (1808-55)

De Ramsgate à Anvers
À cette côte anglaise J’ai donc fait mes adieux Et sa blanche falaise S’efface au bord des cieux! Que la mer me sourie! Plaise aux dieux que je sois Bientôt dans ta patrie, Ô grand maître anversois! Rubens! à toi je songe, Seul peut–être et pensif Sur cette mer où plonge Notre fumeux esquif. Histoire et poésie, Tout me vient à travers Me mémoire saisie Des merveilles d’Anvers. Cette mer qui sommeille Est belle comme aux jours, Où, riante et vermeille, Tu la peuplais d’Amours. Ainsi ton seul génie, Froid aux réalités, De la mer d’Ionie Lui prêtait les clartés, Lorsque la nef dorée Amenait autrefois Cete reine adorée Qui s’unit aux Valois, Fleur de la Renaissance, Honneur de ses palais, — Qu’attendait hors la France Le coupe–tête anglais! Mais alors sa fortune Bravait tous les complots, Et la cour de Neptune La suivait sur les flots. Tes grasses Néréides Et tes Tritons pansus S’accoudaient tout humides Sur les dauphins bossus. L’Océan qui moutonne Roulait dans ses flots verts La gigantesque tonne Du Silène d’Anvers, Pour ta Flandre honorée Son nourrisson divin À sa boisson ambrée Donna l’ardeur du vin! — Des cieux tu fis descendre Vers ce peuple enivré, Comme aux fêtes de Flandre, L’Olympe en char doré, Joie, amour et délire, Hélas! trop expiés! Les rois sur la navire Et les dieux à leurs pieds! — Adieu, splendeur finie D’un siècle solennel! Mais toi seul, ô génie! Tu restes éternel.
From Ramsgate to Antwerp
To the far English coast I’ve said my goodbyes. Its white cliffs are lost at the brink of the skies. Smile, waves! and gods, grant we’re p– arked soon on the strand, at anchor at Antwerp, in Rubens’s land! This lugger is pitching, and rolling, and stinking. I’m skulking, and retching: yet of you, sir, I’m thinking! By the past I’m inspired, by verse, and your canvas; my memory’s fired by the marvels of Anvers. They laughed and they shone, those somnolent waves, that in days dead and gone you peopled with Loves. A genius alone, you disdained what was true, put the seas of Ionia, so bright and so blue. In a gilded careen she came alongside, the darling Scots queen, for the Dauphin, a bride. A flower of learning, a court of renown: then England, returning an axe for a crown. At first her good fortune survived every snare: by courtiers of Neptune the glass was set fair. Your Tritons paunch–tumid, your sea-nymphs well–stacked, were lounging all humid on dolphins round–backed. The sea–god’s retainers let the green frothing sea roll to the Scheldt, for Silenus, a very big barrel. He honoured your Anvers with liquors divine, to her brewmaster’s ambers gave courage of wine! To the Flemish Kermesse you brought down Olympus in a golden calèche on a heavenly nimbus. Joy, love, and the revel, more bitter than sweet: twin crowns on the vessel, the gods at their feet! Farewell to past splendours And pageant of years. Great master of Flanders, Your genius endures!
[caption id="attachment_2743" align="alignleft" width="306"]Maria de' Medici arriving at Marseille Nerval imagines a Rubens picture like this actual one of Maria de' Medici arriving at Marseille in 1600 (in Rubens's lifetime) to be Queen of France.[/caption]

Translation: Copyright © Timothy Adès

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The Girl Cousin

La Cousine

Gérard de Nerval (1808-55)

La Cousine
L’hiver a ses plaisirs; et souvent, le dimanche, Quand un peu de soleil jaunit la terre blanche, Avec une cousine on sort se promener... – Et ne vous faites pas attendre pour dîner, Dit la mère. Et quand on a bien, aux Tuileries, Vu sous les arbres noirs les toilettes fleuries, La jeune fille a froid... et vous fait observer Que le brouillard du soir commence à se lever. Et l’on revient, parlant du beau jour qu’on regrette, Qui s’est passé si vite... et de flamme discrète: Et l’on sent à rentrant, avec grand appétit, Du bas de l’escalier, – le dindon qui rôtit.
The Girl Cousin
The pleasures of winter, when Sunday comes round: Weak sunlight has gilded the snow on the ground; Your cousin and you go out walking together: ‘And don’t keep us waiting for dinner,’ says Mother. The Tuileries Gardens. The trees, black and bare; You’ve seen all the costumes so flowery there. The young girl feels cold, and you’re moved to remark It’s late, and the mist’s getting up in the park. So you talk, going home: lovely day, what a shame It’s over so soon ... and the decorous flame... Your appetite’s stirred, at the foot of the stair: A roast turkey dinner is scenting the air!

Translation: Copyright © Timothy Adès

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The Unfortunate

El Desdichado

Gérard de Nerval (1808-55)

El Desdichado
Je suis le Ténébreux, – le Veuf, – l’Inconsolé, Le Prince d’Aquitaine à la Tour abolie: Ma seule Étoile est morte, – et mon luth constellé Porte le Soleil noir de la Mélancolie. Dans la nuit du Tombeau, Toi qui m’as consolé, Rends-moi le Pausilippe et la mer d’Italie, La fleur qui plaisait tant à mon cœur désolé, Et la treille où le Pampre à la Rose s’allie. Suis-je Amour ou Phœbus? ...Lusignan ou Biron? Mon front est rouge encor du baiser de la Reine; J’ai rêvé dans la Grotte où nage la Sirène... Et j’ai deux fois vainqueur traversé l’Achéron; Modulant tour à tour sur la lyre d’Orphée Les soupirs de la Sainte et les cris de la Fée.
The Unfortunate
I, the obscure, the widowed, unconsoled, The prince of Aquitaine at the slighted tower: A black sun is the star-sign of my lyre, For melancholy: my one star lies cold. Come, in death’s dark, to one you have consoled: Grant me Posillipo’s Italian shore; Give to my grieving heart its precious flower, Its arbours with wild vines and roses scrolled. Am I Love, or Phoebus? Lusignan, or Biron? The kiss, the queen’s kiss, lingers, blushing on My brow; I dreamed in caves, where swam the siren… Victorious twice I traversed Acheron, Sounding in turn, on Orpheus’ lute, the sighs Of the fair saint, and the enchantress’ cries.

Translation: Copyright © Timothy Adès

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Horus

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Horus

Gérard de Nerval (1808-55)

Le dieu Kneph en tremblant ébranlait l'univers Isis, la mère, alors se leva sur sa couche, Fit un geste de haine à son époux farouche, Et l’ardeur d'autrefois brilla dans ses yeux verts. « Le voyez-vous, dit-elle, il meurt, ce vieux pervers, Tous les frimas du monde ont passé par sa bouche, Attachez son pied tors, éteignez son oeil louche, C'est le dieu des volcans et le roi des hivers ! » L’aigle a déjà passé, l’esprit nouveau m’appelle, J’ai revêtu pour lui la robe de Cybèle... C’est l’enfant bien-aimé d’Hermès et d’Osiris ! » La déesse avait fui sur sa conque dorée, La mer nous renvoyait son image adorée, Et les cieux rayonnaient sous l’écharpe d’Iris.
Horus
The god Kneph quaked, the skies in shellshock rolled. Then Mother Isis rose upon her bed, Gestured in hate at her rough spouse, and said, Her green eyes seared with passion, as of old: “See him, the hoary pervert, foundering! His lips disgorge the whole world’s frozen slush. Chain this volcano-god’s maimed foot, and crush The one squint eyeball of this winter-king! “The eagle soars! The spirit beckons me! I wear again the robe of Cybelê For the child, loved by Hermes and Osiris!” On gilded conch the goddess took her flight; The sea played back the idol to our sight; The welkin shimmered with the scarf of Iris.

Translation: Copyright © Timothy Adès

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Stagecoach Relay

Le Relais

Gérard de Nerval (1808-55)

Le Relais
En voyage, on s’arrête, on descend de voiture; Puis entre deux maisons on passe à l’aventure, Des chevaux, de la route et des fouets étourdi, L’œil fatigué de voir et le corps engourdi. Et voici tout à coup, silencieuse et verte, Une vallée humide et de lilas couverte, Un ruisseau qui murmure entre les peupliers, - Et la route et le bruit sont bien vite oubliés! On se couche dans l’herbe et l’on s’écoute vivre, De l’odeur du foin vert à loisir on s’enivre. Et sans penser à rien on regarde les cieux. Hélas! une voix crie: « En voiture, messieurs! »
Stagecoach Relay
Break in the journey. Step to ground. Gap between houses: let’s look round! By horses, whip-cracks, roads oppressed: Limbs deadened, eyes in need of rest. Suddenly, peace; green calm, as well: A lilac-glade, a dewy dell, A brook with poplars overhead: No road, no racket: this instead. Sprawled in the grass! Our senses thrive, As draughts of new-mown hay revive. We gaze, unburdened, at the skies... “Sirs, to the coach!” some fellow cries.

Translation: Copyright © Timothy Adès

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Les Cydalises

The pretty ones

Gérard de Nerval (1808-55)

The pretty ones
Où sont nos amoureuses? Elles sont au tombeau. Elles sont plus heureuses, Dans un séjour plus beau! Elles sont près des anges, Dans le fond du ciel bleu, Et chantent les louanges De la mère de Dieu! Ô blanche fiancée! Ô jeune vierge en fleur! Amante délaissée, Que flétrit la douleur! L’éternité profonde Souriait dans vos yeux ... Flambeaux éteints du monde, Rallumez-vous aux cieux!
Les Cydalises
Where are our trueloves?     Under cold clay. Fairer their fortunes     Now, far away. Angels around them,     High overhead; Anthems resounding,     Mother of God. Flawless young flower,     Virginal bride. Sorrow to suffer,     Lover denied. Worlds with no ending     Smiled in your eyes; Now, the rekindling:     Shine in the skies!

Translation: Copyright © Timothy Adès

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In the Luxembourg Gardens

Une Allée du Luxembourg

Gérard de Nerval (1808-55)

Une Allée du Luxembourg
Elle a passé, la jeune fille Vive et preste comme un oiseau : À la main une fleur qui brille, À la bouche un refrain nouveau. C’est peut-être la seule au monde Dont le cœur au mien répondrait, Qui venant dans ma nuit profonde D’un seul regard l’éclaircirait ! Mais non, – ma jeunesse est finie... Adieu, doux rayon qui m’as lui, – Parfum, jeune fille, harmonie... Le bonheur passait, – il a fui !
In the Luxembourg Gardens
She passed by, she was young, Lithe as bird on the wing, In her hand a bright flower, On her lips a new song. Could her heart, of all hearts, Give my heart a response? Could she lighten my dark With the fire of her glance? But no, my youth is finished... Farewell, sweet ray that shone, Girl, music, perfume, vanished: Happiness, passing, gone ! And here's a translation by Anon: E’ passata la gaia ragazza, svelta e vispa come un fringuello: con in mano una rosa di guazza, ed in bocca un suo fresco stornello. Ella è forse la sola nel mondo che darebbe il suo cuore al mio cuore: e che il buio in cui vivo, profondo, con un bacio farebbe splendore. Ma la mia giovinezza è già via… Ti saluto, miraggio fugace! Oh! Profumo, fanciulla, armonia, non son più che un ricordo mendace.
'Ivann', singer-songwriter: https://www.youtube.com/watch?v=eZTV62LuYow

Translation: Copyright © Timothy Adès

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Fantasy

Fantaisie

Gérard de Nerval (1808-55)

Fantaisie
Il est un air pour qui je donnerais Tout Rossini, tout Mozart et tout Wèbre : Un air très vieux, languissant et funèbre, Qui pour moi seul a des charmes secrets! Or, chaque fois que je viens à l’entendre, De deux cents ans mon âme rajeunit... C’est sous Louis treize; et je crois voir s’étendre Un coteau vert, que le couchant jaunit. Puis un château de brique à coins de pierre, Aux vitraux teints de rougeâtres couleurs, Ceint de grands parcs, avec une rivière Baignant ses pieds, qui coule entre des fleurs; Puis une dame, à sa haute fenêtre, Blonde aux yeux noirs, en ses habits anciens, Que, dans une autre existence peut-être, J’ai déjà vue... et dont je me souviens!
Fantasy
Rossini, Mozart, yes, and Weber, I’d give them all for just one tune: It’s ancient, languid and sepulchral, It keeps its charms for me alone. I hear it, and my soul is younger: Each time, two centuries are gone. Louis the Thirteenth; a green hillside Turns golden in the setting sun. Stately brick house with fine stone corners: Red colours tint its window-glass. A river laves its feet, goes flowing Through parks in flower, swathes of grass; Fair lady at her lofty window, Black eyes, her dress historical, Whom in some earlier existence I may have seen ... and can recall!

Translation: Copyright © Timothy Adès

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