Acrostic
Françoise Guichard (Facebook poet)
Grande dame montrée souvent en mère-grand
Et pourtant ses amants, le monde en fut friand.
Oh quelle liberté qui souvent fit scandale!
Réfugiée à Paris, sa vie n'est pas banale.
Guère en fonds, il fallait bien nourrir ses enfants
Et pour l'écriture elle avait un vrai penchant.
Survint quarante-huit : la révolte l'emballe,
Avant d'en voir la fin, elle fonde un journal.
Nombre de ses écrits furent succès brillant.
Dans le fil de ces vers, son nom va s'égrenant!
Acrostic
Grand lady, grandmother, and simply great;
Everyone’s, and her lovers’, Kiss-me-Kate;
Oodles of freedom, often in disgrace;
Rumbustious life, Paris her refuge-place;
Good mother to her young, though funds were tight;
Endowed with a propensity to write;
Swept up in ’48, she rides the riot
And founds a newspaper: then things go quiet.
Numerous works of hers ensured her fame.
Down the left column, you may find her name.
Translation: Copyright © Timothy Adès
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The boson
Françoise Guichard (Facebook poet)
Qu'il est beau le boson!
Hourra! Hourra! Hourra! on tombe en pamoison!
Le Nobel en physique est dédié au boson
Et à Higgs et Englert tous deux au diapason
Tandis que des labos s'élève une oraison.
Car moults particules naissaient comme à foison,
Les chercheurs ajoutant les noms à leurs blasons.
Dans leur coeur néanmoins se trouvait ce poison :
Pas moyen d'isoler ce satané boson....
Les physiciens du CERN pas très loin des Grisons,
Augmentant la vitesse à péter les cloisons
Allant bien au-delà du galop des bisons
À la masse prévue, ont piégé le boson.
The boson
The bodacious boson
Hurrah! We swoon, like those the monsoon blows on!
The Nobel physics prize rewards the boson:
For Higgs and Englert booms the diapason
And lab assistants celebrate, with reason.
Particles teemed throughout the silly season,
Whose names researchers added to their blazon.
Yet ever in their hearts remained this poison:
They could not isolate the blessed boson.
The CERN physicians fairly near the Grisons
Raised speeds to match a brazen mason’s arson,
Beyond the galloping of any bison:
Foretold the critick mass, corralled the boson!
Translation: Copyright © Timothy Adès
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Three Nobel Prizewinners
Françoise Guichard (Facebook poet)
Trois Gagnants du Prix Nobel
Rothman, Beckman, Südhof ont eu le prix Nobel
Dit de physiologie ou bien de mèdecine
On est content pour eux du prestigieux label
Car il est mérité et sans qu'on ratiocine
Le système étudié s'appelle "vésicule"
Ce sont de petits sacs (de tout petits cargos)
Remplis de composés qu'il faut qu'on véhicule.
C'est mieux pour ce transport d'éviter l'embargo !
On le trouve partout : levure ou mammifère
Et comment direz-vous se fait la livraison ?
Grâce à des protéines qui aux membranes adhèrent
Puis elles s'assemblent permettant la fusion.
Le point de savoir "quand ?" était une autre affaire
Et c'est grâce au niveau changeant du calcium.
Biologie, Physique, Chimie : quel savoir-faire !
Chantons la louange d'un tel consortium.
Three Nobel Prizewinners
Three Nobel Prizewinners
To Rothman, Beckman, Südhof goes the Nobel
For medicine or physiology
One’s glad for them to have this fancy label:
Merit, no-brainer, no apology!
The system studied is the ‘vesicle’,
A little bag that totes a tiny cargo
Of composites that need a vehicle.
This transport’s better off with no embargo!
Yeast, mammals, yes you find them everywhere
And how do you suppose they get around?
Proteins get on the membranes, clinging there
Until they cluster, licensed to compound.
The point of knowing When is something else:
Look at the level of the calcium.
Chemistry, physics, bio too: what skills!
Let’s sing the praise of this consortium.
Translation: Copyright © Timothy Adès
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Margaret Eloise Knight
Margaret Eloise Knight (14.2.1848 - 12.10.1914)
Françoise Guichard (Facebook poet)
Margaret Eloise Knight (14.2.1848 - 12.10.1914)
En dix-huit cent quarante-huit, Margaret est née
Dans le Maine. Elle est jeune quand son père meurt.
De l'école, elle doit partir tôt - quel malheur ! -
Au travail du coton sa vie est destinée.
Au moulin à coton dans sa douzième année
A vu un accident qui remua son coeur :
Une navette tua un ouvrier fileur.
À trouver une protection, s'est acharnée.
De santé fragile, elle fit plusieurs métiers
Mais toujours elle eut une invention en chantier :
Pour les sacs en papier créa une machine,
Pour faire des semelles, pour numéroter,
Un moteur ! Cent brevets, on peut lui imputer,
Fut la première déposante féminine.
Margaret Eloise Knight
Mid 19th century in Maine begotten,
She’s just a young child when her father dies:
Must leave school early - these calamities! -
Her destiny was work, her world was cotton.
Twelve years of age: and in the cotton-mill
She saw an accident that horrified:
A flying shuttle hit a man, who died.
She wrestled with the problem, with a will.
Her health was poor: of many trades a queen,
Always with some invention, some machine:
For making soles of shoes, for numbering,
A motor... she could tackle anything.
She took a hundred patents out, or more:
No woman took a patent out before.
Translation: Copyright © Timothy Adès
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Odysseus
Ulysses
Françoise Guichard (Facebook poet)
Ulysses
D’Ulysse, Homère a narré le retour de Troie.
Les Grecs ayant gagné, tout est donc pour le mieux !
Mais alors, les humains sont le jouet des dieux :
Avant d’atteindre Ithaque, Ulysse fut leur proie.
Odysseus
The Odyssey: the great Return From Troy...
The Greeks have won, so everything's OK !
Ah, but mankind is the Olympians' toy:
Could he get home? Odysseus was their prey.
Translation: Copyright © Timothy Adès
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Zola – The Debacle
LA DÉBACLE (ZOLA)
Françoise Guichard (Facebook poet)
LA DÉBACLE (ZOLA)
Jean Macquart est témoin de la fin de l’Empire
L’intello Levasseur est un de ses amis.
Mais sous un coup de Macquart, ce dernier expire
Sous la Commune, ils n’étaient pas du même avis.
Zola – The Debacle
MacQuart’s a witness as the Empire ends:
Thinking man Levasseur’s among his friends.
MacQuart strikes Levasseur, who promptly dies!
The Commune caused the pair to polarise.
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Following a discussion
(Suite à une discussion, octobre 2018)
Françoise Guichard (Facebook poet)
(Suite à une discussion, octobre 2018)
On ne peut plus ces temps parler de bel automne :
J’aurais aimé vous dire : le violon violonne...
Le doux vent est parti cédant place au cyclone
Et je ne parle pas de la couche d’ozone !
Tandis que je marchais sur la côte bretonne
Écrasant des déchets (plastique et silicone)
Je songeais tristement à son bilan carbone...
Following a discussion
Can't say 'the fine autumn', that concept has gone.
Verlaine's violins, I can't say they play on.
The zephyrs have vanished, instead we've a cyclone.
Who'd lower the tone with the layer of ozone?
I was walking a coastline, in fact it was Breton,
I trampled on garbage of plastic and silicone,
Thinking, how sad, the imbalance of carbon.
Translation: Copyright © Timothy Adès
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PARIS Metro Poem 2015
Poème d'ératépé, 2015
Françoise Guichard (Facebook poet)
Poème d'ératépé, 2015
La station Georges V, sur le quai de la une
M'a offert une vue qui m'a rendue fort aise
Sur les panneaux de pub plus d'affiche importune
Mais des reproductions du peintre *Velasquez*.
PARIS Metro Poem 2015
George the Fifth station platform, on Line One:
in the advertisements, no more obnoxious
images, but instead a lot more fun:
relaxing reproductions of *Velásquez*.
Translation: Copyright © Timothy Adès
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Tube-train Breeze
Françoise Guichard (Facebook poet)
Il y avait du vent à Louvres-Rivoli
Dans le couloir menant à mon quai de métro.
Souffle fort remontant et cherchant la sortie
Soulevant les cheveux et gonflant les manteaux.
À cette profondeur d'où vient donc cet air-là
Qui cherche à s'échapper s'envolant vers la rue ?
Est-il dans une bouche entré à Opéra
Puis se serait enfin dans la une perdu ?
Est-ce-qu'il nait au fond des sous-sols glacés ?
Ou d'un lieu infernal là où sont les damnés ?
J'aimerais savoir d'où vient cet air que j'inspire !
Serait-ce pas plutôt en réfléchissant bien
Un mouvement qui nait par vitesse des trains ?
Turbulence en folie à trajectoire en spire.
Tube-train Breeze
At High Street Kensington there was a wind
as I approached my platform, in the passage:
a rising, hefty gust, that tried to find
the exit. Coats ballooned, hair got the massage.
How did it get down here? That's quite a hard one.
It tries to fly, to flee! Perhaps it flew
in by some orifice at Covent Garden,
ending up baffled on the Bakerloo.
Born in a frozen subterranean cell,
or in some region of the damned in hell?
I wonder where it's from, this air I'm breathing!
A cause more likely, if I use my brains,
would be the rapid motion of the trains:
mad turbulence, that drives a spiral's wreathing.
Translation: Copyright © Timothy Adès
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Lenten Light
Guillaume Cingal
Comme février soudain rend
Nostalgique, avec sa lumière.
Au Trivial Pursuit on apprend
Que le lapin a six paupières.
Lenten Light
Lenten light: sudden tricks:
our nostalgic habit.
Trivial Pursuit says: six
eyelids on a rabbit.
Translation: Copyright © Timothy Adès
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